La petite taille de la bulle permet de la réaliser par thermoformage en utilisant une bouteille de boisson plus ou moins pétillante si vous ne pouvez pas obtenir la bulle en une seule pièce, faites comme moi, utilisez le montant de la verrière pour camoufler le raccord. La bulle prend appui sur un support en balsa. Sa fixation sur I’aile reprend le principe utilisant un téton de centrage à l'avant associé à un verrou à l’arrière.
Je ne suis pas modéliste maquette et tout à fait du genre à faire voler cette aile sans le cockpit. J'ai néanmoins fait l'effort de vous faire les fichiers DXF nécessaire.
J'ai fait tous les DXF incluant les morceaux A, C, D et le fond.
À voir le résultat pour le fond, car c'est un peu plat sur les bords du milieu, mais comme j'ai prévu un peu de marge pour poncer cela devrait aller.
À télécharger Balsa-Cabine.zip
En découpe de la pièce "D" de 100/10. C'est proche du maximum de ma fraiseuse numérique en profondeur.
La courbure est un peu plus faible que sur le plan.
Cela tombe bien, je n'ai pas eu à mouiller la baguette pour la courber. J'ai courbé au fur et à mesure que je collais à la cyano.
J'ai fait le support du cockpit en CTP15/10.
L'arrière du cockpit en balsa 10/10 posé sur D.
Avant peinture, un peu de bouchage avec du mastic léger Liteplast qui se ponce facilement.
Et la question est combien de poids en plus pour la peinture comparée à de l'oracover.
J'ai un peu de marge avec les moteurs brushless plus légers que les Speed400. Mais, j'ai déjà alourdi en coffrant tout balsa.
Première étape, passer une couche d'apprêt et poncer au maximum pour avoir une surface bien lisse.
Petit raté, le double face qui tenait le cockpit n'a pas tenu au souffle du pistolet. j'ai du mettre en urgence du scotch.
Cette photo est intéressante, car je suis allé voir le marchand de peintures professionnelles. J'avais apporté l'aile avec moi, car au téléphone le vendeur m'avait dit qu'il était un ancien modèliste.
À la question, faut-il une deuxième couche d'apprêt pour égaliser les parties où l'on voit encore du balsa après ponçage. Sa réponse fut non cela va alourdir.
J'ai pris de la peinture bi-composant. Pas de la Glasurit que j'utilisais il y a plus de dix ans, car elle coûte maintenant 80€ le kilo m'a dit le vendeur. Il m'a donné un bi-composant proche, de la Akzonobel 648 à 10€ le Kg, mais 30€ le durcisseur.
les doses sont 3:1:1 peinture, diluant, durcisseur.
Résultat, les zones qui n'étaient pas couvertes par d'apprêt, c'est-à-dire où on voyait encore du balsa furent dures à peindre, donnant une consommation supplémentaire de peinture, donc du poids.
Conclusion : je n'aurais pas dû écouter le vendeur et faire une deuxième couche d'apprêt, qui est plus facile à poncer et moins lourd.
En haut et à gauche de cette photo on voit un manque de peinture sur une partie de balsa à nu.
Et en plus, comme il y avait un peu de vent, il y a trois brindilles qui sont venues se coller sur la peinture. Visible à l'arrière du cockpit.
Les deux couches d'apprêt m’ont coûté 40g. Et une couche de peinture m'a coûté aussi 40g. Je n'ai pas peint le dessous.
Je suis à 980g sans les hélices et les accus.