Symphonie N° 5 et N° 7 74:33 | |||||||||||||||||||||||||||
Additional Images |
Summary: A Vienne, Karl Böhm grava dans les années 1970 une intégrale des symphonies de Beethoven qui demeure une référence pour son classicisme et son équilibre formel. Voilà que Deutsche Grammophon nous rend deux gravures réalisées avec la Philarmonie de Berlin deux décennies plus tôt. Enregistrée en avril 1958, la "Septième" se montre d'une lisibilité exemplaire, nonobstant la consistance et la robustesse sonores de l'orchestre allemand. L'équilibre tonal reste assez clair, grâce à des basses qui asseyent le discours sans l'alourdir, ce qui sert particulièrement la transparence du discours (magnifique épisode central du scherzo, éclairé par de lumineuses trompettes). La "Cinquième" de mars 1953 s'avère moins convaincante, notamment dans les deux "allegro attaca". Le premier manque de souplesse, d'agilité, et ne permet pas le plein essor du second, privé de la liesse jubilatoire qui l'euphorise sous des baguettes moins rigides. Rien de rédhibitoire bien sûr : la direction pleine d'aplomb du Kappelmeiser demeure d'une assurance stylistique sans faille. Mais à l'aune d'une discographie abondée par tant d'interprétations géniales, l'exigence poussera la sévérité à priver l'évaluation de ce disque d'une 5° et suprême étoile. En tout cas, cet album se doit de figurer dans la discothèque de tout bon collectionneur beethovenien, d'autant que les audiophiles sauront apprécier l'insigne qualité de cette excellente monophonie. |